20/07/2020 - Actualités des membres
Depuis 1930, l’entreprise Monnet, basée à Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire, s’est spécialisée dans la chaussette de sport. Après 90 ans de bons et loyaux services, ses compétences ont été reconnues puisque la société est devenue « Entreprise du patrimoine vivant » en janvier 2020.
Les chaussettes Monnet mettent un pied dans le patrimoine. En janvier dernier, à l’issue d’un long processus visant à garantir qu’elle détenait un savoir-faire d’excellence, l’entreprise Monnet a obtenu une reconnaissance en devenant « Entreprise du patrimoine vivant ». Une fierté pour Daniel Porte, repreneur de l’entreprise en 2013.
» Cela va ajouter de la valeur à notre marque déjà reconnue pour sa qualité et contribuer à nous différencier sur les marchés, en France et à l’étranger. »
En 1930, un certain Monsieur Monnet vendait sa mercerie pour répondre aux demandes de ses clientes en tricotant des chaussettes.
« Au début, il sollicitait des femmes de ses connaissances puis il a fini par ouvrir une usine de production de chaussettes, bien plus rentables que sa mercerie. »
Plus tard, dans les années 1960, la marque Monnet s’est illustrée en protégeant les pieds des skieurs de l’équipe de France, Jean-Claude Killy en tête.« L’entreprise est ainsi devenue une référence du sport de haut niveau.
En 2018, l’entreprise reçoit un ISPO Award, la plus haute reconnaissance du monde du sport pour sa chaussette GelProtect Ski Wool, disponible depuis novembre 2019 dans le commerce. Une façon de prouver que la PME aux 23 salariés associe tradition et innovation. Sur un chiffre d’affaire de 2, 3 millions d’euros, elle consacre 8% à la R&D.
» C’est indispensable pour se différencier face aux grands noms alors nous avons créé ce secteur, inexistant jusqu’en 2013. »
Aujourd’hui, l’entreprise Monnet se dit la seule marque au monde à proposer ce type de chaussettes de ski en laine de mérinos avec une protection tibiale amovible en gel de silicone. Pour Daniel Porte, l’innovation passe aussi par le choix d’intégrer le plus fort pourcentage de laine de mérinos disponible sur le marché dans ses chaussettes.
» Le retour à la laine est de plus en plus plébiscitée pour son naturel, notamment dans les pays nordiques. »
Cette volonté affichée se traduit également par des coûts plus élevés, totalement assumés par le dirigeant.
» Bien sûr, cela nous coûte plus cher mais le produit y gagne puisqu’il se travaille mieux et se montre plus résistant. »
L’entreprise Monnet s’engage donc sur de nouvelles pistes pour perdurer encore longtemps.
Rédaction : Nadège Hubert – Journal du Palais